Et mon cœur empli de ce délicieux tanin...
J'aurais préféré l'enfer à tous ces chagrins
j'aurais tué sans compter pour retrouver tes yeux
Mais tu es partie laissant nos corps nébuleux
Et mon cœur empli de ce délicieux tanin
On aurait chanté ces histoires sans lendemain
On aurait dansé ivre dans l'Éden des cieux
Mais comment rompre mes sentiments si fiévreux
Car j'agonise dans l'ironie du destin
Pour un souffle, un regard, une dernière nuit
J'aurais encore affronté le mortel ennui
Et être dévoré mille fois par mes rêves
As-tu seulement gardé cette volonté ?
Ai-je songé à une autre réalité ?
Dépravés sont ces fantasmes qui m'achèvent